La Haute autorité de Santé (HAS) a recommandé, dans un communiqué publié samedi, de décaler l'injection de la deuxième dose de vaccin à six semaines, contre trois aujourd’hui. Le but est d’accélérer la vaccination. "Le nombre toujours important de contaminations et l’arrivée préoccupante de nouveaux variants appellent à une accélération de la vaccination pour faire face au risque de flambée de l’épidémie dans les prochaines semaines. Afin de protéger plus vite un plus grand nombre de personnes à risque d’hospitalisation ou de décès, la HAS préconise d’élargir à 6 semaines le délai entre 2 doses de vaccin à ARN messager (vaccins de Pfizer et de Moderna)", peut-on lire dans le communiqué. Espacer les deux doses "permettrait de vacciner au moins 700 000 personnes de plus le premier mois".
Pour répondre à la polémique autour de la sixième dose de vaccin dans les flacons, Pfizer a indiqué dans un communiqué vendredi, que "les commandes portent sur des quantités de doses et non de flacons". En réaction à cette annonce, le secrétaire d'État français aux Affaires étrangères européennes Clément Beaune a demandé au laboratoire, sur BFMTV, d'"honorer ses engagements".
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Coronavirus en France : la campagne de vaccination en difficulté, les dernières infos
24 January 2021